• "La femme chocolat"

      

    Taille-moi les hanches à la hache
    J'ai trop mangé de chocolat
    Croque moi la peau, s'il-te-plaît
    Croque moi les os, s'il le faut

    C'est le temps des grandes métamorphoses

    Au bout de mes tout petits seins
    S'insinuent, pointues et dodues
    Deux noisettes, crac! Tu les manges

    C'est le temps des grandes métamorphoses

    Au bout de mes lèvres entrouvertes
    pousse un framboisier rouge argenté
    Pourrais-tu m'embrasser pour me le couper...

    Pétris-moi les hanches de baisers
    Je deviens la femme chocolat
    Laisse fondre mes hanches Nutella
    Le sang qui coule en moi c'est du chocolat chaud...

    Un jour je vais m'envoler
    A travers le ciel à force de gonfler...
    Et je baillerai des éclairs
    Une comète plantée entre les dents
    Mais sur terre, en attendant
    Je me transformerai en la femme chocolat...

    Taille-moi les hanches à la hache
    J'ai trop mangé de chocolat...


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  • "L'aventurier"

      

    Egaré dans la vallée infernale
    Le héros s'appelle Bob Morane
    A la recherche de l'Ombre Jaune
    Le bandit s'appelle Mister Kali Jones
    Avec l'ami Bill Ballantine
    Sauvé de justesse des crocodiles
    Stop au trafic des Caraïbes
    Escale dans l'opération Nadawieb

    Le coeur tendre dans le lit de Miss Clark
    Prisonnière du Sultan de Jarawak
    En pleine terreur à Manicouagan
    Isolé dans la jungle birmane
    Emprisonnant les flibustiers
    L'ennemi est démasqué
    On a volé le collier de Civa
    Le Maradjah en répondra

    refrain
    Et soudain surgit face au vent
    Le vrai héros de tous les temps
    Bob Morane contre tout chacal
    L'aventurier contre tout guerrier
    Bob Morane contre tout chacal
    L'aventurier contre tout guerrier

    Dérivant à bord du Sampang
    L'aventure au parfum d'Ylalang
    Son surnom, Samouraï du Soleil
    En démantelant le gang de l'Archipel
    L'otage des guerriers du Doc Xhatan
    Il s'en sortira toujours à temps
    Tel l'aventurier solitaire
    Bob Morane est le roi de la terre


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  •  

    "Dites moi"

     

    Elle avait toujours dans son porte-monnaie
    "L'île au trésor" et des pièces de un franc usées,
    Un pinceau de poils de martre
    Pour mettre des rideaux bleus
    Aux fenêtres de ses yeux,
    Aux fenêtres de ses yeux.

    Un livre à la main sur le balcon,
    Elle s'endormait dans un vieux fauteuil de Manille.
    Je cherchais des prénoms: Mathieu, Cécile
    En regardant courir vers dix heures,
    Dans l'école, des filles et des garçons.

    Dites-moi, dites-moi même
    Qu'elle est partie pour un autre que moi,
    Mais pas à cause de moi.
    Dites-moi ça, dites-moi ça.
    Dites-moi, dites-moi même
    Qu'elle est partie pour un autre que moi,
    Mais pas à cause de moi.
    Dites-moi ça, dites-moi ça.

    Dans mon coeur vaudou,
    Il y a quatre épingles
    Qu'elle a pris soin d'abandonner pour que je pleure.
    J'ai cloué ma porte.
    Qu'est-ce qui m'a pris?
    J'ai brisé le miroir où elle faisait ses tresses,
    Mis du papier journal sous les fenêtres:
    J'entendais de l'école trop de cris.
    Il n'est rien né de notre lit.

    Dites-moi, dites-moi même
    Qu'elle est partie pour un autre que moi,
    Mais pas à cause de moi.
    Dites-moi ça, dites-moi ça.
    Dites-moi, dites-moi même
    Qu'elle est partie pour un autre que moi,
    Mais pas à cause de moi.
    Dites-moi ça, dites-moi ça.

    Dites-moi, dites-moi même
    Qu'elle est partie pour un autre que moi,
    Mais pas à cause de moi.
    Dites-moi ça, dites-moi ça.
    Dites-moi, dites-moi même
    Qu'elle est partie pour un autre que moi,
    Mais pas à cause de moi.
    Dites-moi ça, dites-moi ça.


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  • "Vertige de l'amour"

      

    J'ai crevé l'oreiller
    J'ai dû rêver trop fort
    Ca m'prend les jours fériés
    Quand Gisèle clape dehors
    J'aurais pas dû ouvrir
    A la rouquine carmélite
    La mère sup' m'a vu v'nir
    Dieu avait mis un kilt
    Y a dû y avoir des fuites
    Vertige de l'amour

    Mes circuits sont niqués
    Puis y a un truc qui fait masse
    L'courant peut plus passer
    Non mais t'as vu c'qui passe
    J'veux l'feuilleton à la place
    Vertige de l'amour

    Tu t'chopes des suées à Saïgon
    J'm'écris des cartes postales du front
    Si ça continue j'vais m'découper
    Suivant les points les pointillés
    Vertige de l'amour

    Désir fou que rien ne chasse
    L'coeur transi reste sourd
    Aux cris du marchand d'glaces
    Non mais t'as vu c'qui passe
    J'veux l'feuilleton à la place
    Vertige de l'amour

    J'ai crevé l'oreiller
    J'ai dû rêver trop fort
    Ca m'prend les jours fériés
    Quand Gisèle clape dehors

    J'ai crevé l'oreiller
    J'ai dû rêver trop fort
    Ca m'prend les jours fériés
    Quand Gisèle clape dehors


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  •  

    "C'est la fête au village"

     

    Clin d'oeil à Néopet... souvenirs d'adolescence...

      

    Monsieur le maire a décidé
    Qu'il fallait s'amuser
    Par arrêté municipal
    Il a ouvert le bal

    On a débarrassé
    Toute la place du marché
    Quand la nuit est tombée
    Tout le monde s'est mis à danser

    {Refrain:}
    C'est la fête au village
    Les parents
    Les enfants
    Ont avalé leur potage
    Pour s'amuser
    Pour danser, pour chahuter
    En chantant des airs bien de chez nous
    Houhou...!
    Pour faire les fous
    Au son de l'accordéon
    En buvant ensemble des petits coups!

    Mademoiselle Antonin
    La fille du pharmacien
    Nous avait préparé
    des pilules pour nous remonter
    On les a avalées
    Ça nous a fait de l'effet
    Minuit était passé
    On continuait à danser

    {au Refrain}

    Le vieux clerc de notaire
    Qui a connu toutes les guerres
    A sorti son fusil
    Pour tirer des coups nous aussi
    Les filles étaient pressées
    On s'est pas fait prier
    Ça nous a tellement plu
    Que monsieur le maire sera réélu

    {au Refrain}

     

     


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  • "Marie"

      

    Oh Marie si tu savais
    Tout le mal que l'on me fais
    Oh Marie si je pouvais
    Dans tes bras nus me reposer

    Évanouie mon innocence
    Tu étais pour moi ma dernière chance
    Peu à peu tu disparais
    Malgré mes efforts désespérés

    Et rien ne sera jamais plus pareil
    J'ai vu plus d'horreurs que de merveilles
    Les hommes sont devenus fous à lier
    Je donnerais tout pour oublier

    Oh Marie si tu savais
    Tout le mal que l'on me fait
    Oh Marie si je pouvais
    Dans tes bras nus me reposer

    Et je cours toute le journée
    Sans savoir où je vais
    Dans le bruit dans la fumée
    Je vois des ombres s'entretuer

    Demain ce sera le grand jour
    Il faudra faire preuve de bravoure
    Monter au front, en première ligne
    Oh Marie je t'en prie fais-moi un signe

    Allongé dans l'herbe je m'éveille
    J'ai vu la mort dans son plus simple appareil
    Elle m'a promis des vacances
    La mort m'a promis sa dernière danse

    Oh Marie si tu savais
    Tout le mal que l'on ma fait
    Oh Marie j'attendrai qu'au ciel
    Tu vienne me retrouver
    Oh Marie j'attendrai qu'au ciel
    Tu vienne me retrouver

     

     


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  •  

    Joe Dassin

    "A toi"

      

    À toi
    À la façon que tu as d'être belle
    À la façon que tu as d'être à moi
    À tes mots tendres un peu artificiels
    Quelquefois
    À toi
    À la petite fille que tu étais
    À celle que tu es encore souvent
    À ton passé, à tes secrets
    À tes anciens princes charmants

    À la vie, à l'amour
    À nos nuits, à nos jours
    à l'éternel retour de la chance
    À l'enfant qui viendra
    Qui nous ressemblera
    Qui sera à la fois toi et moi

    À moi
    À la folie dont tu es la raison
    À mes colères sans savoir pourquoi
    À mes silences et à mes trahisons
    Quelquefois
    À moi
    Au temps que j'ai passé à te chercher
    Aux qualités dont tu te moques bien
    Aux défauts que je t'ai cachés
    À mes idées de baladin

    À la vie, à l'amour
    À nos nuits, à nos jours
    À l'éternel retour de la chance
    À l'enfant qui viendra
    Qui nous ressemblera
    Qui sera à la fois toi et moi

    À nous
    Aux souvenirs que nous allons nous faire
    À l'avenir et au présent surtout
    À la santé de cette vieille terre
    Qui s'en fout
    À nous
    À nos espoirs et à nos illusions
    À notre prochain premier rendez-vous
    À la santé de ces millions d'amoureux
    Qui sont comme nous

    À toi
    À la façon que tu as d'être belle
    À la façon que tu as d'être à moi
    À tes mots tendres un peu artificiels
    Quelquefois
    À toi
    À la petite fille que tu étais
    À celle que tu es encore souvent
    À ton passé, à tes secrets
    À tes anciens princes charmants

     


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